Marathon de New-York

03/11/2002

FIRST LAST AGE   BIB # PLACE GNDR PL AGE PL TIME NET 10K HALF 20MI

Noreddine

Khezzane 35M FRA 233 78 65 39 2:36:25 2:36:12 35:23 1:14:23 1:55:46
Alain Verbrugghe 52M FRA 485 9194 7615 594 4:00:47 3:56:47 56:58 1:52:06 2:54:40

 

Le récit...

Je raconte l'épopée fantastique d'un certain 3 november in the Big Apple.

 

Belle journée pour faire un marathon : pas de vent, 10 à 12 ° , soleil pas trop chaud ! Cà va donner ! Départ avec un dossard vert : moins drôle car on part de l'étage inférieur du VERRAZZANO bribge, petits français, pompiers de surcroit, futés .................et roublards on se débrouille et nous voilà, lyriques, buccoliques, nageant en pleine allégresse, besogneux (plutôt consciencieux), à franchir ce pont sur l'étage supérieur (c'est quand même bête le tourisme car le départ inférieur est plus facile !). en tout cas départ calme avec 4 minutes pour franchir la ligne mais, merci la puce électronique, le temps "net" sur les résultats est le bon. Arrivé à la sortie du pont : chrono des "2 miles" : on a pris 2' de retard (sur un temps de passage à 5mn au kilo) avec tout ce monde. Tant mieux on pourra pas incriminer un départ fanfaron entraîné par la masse. On va se rattraper de toute façon. Les miles défilent avec des temps de passage prévus mais avec toujours les 2 minutes de retard. Déjà sensations bizarres mais déjà connues : les pulses sont quand même hautes, un peu trop même ! Ralentir alors qu'on est à 12 km/h c'est pas possible. Tant pis çà passe ou çà............... on verra bien. Et on voit : au 20ème mile, les 2 minutes ont fait des petits et pourtant je galère comme si je courrais à 15. Enfin Central Park : des nuées de coureurs me pulvérisent, ils doivent courir au moins .....à 12, il faut dire que moi je suis à 10 et que même je m'arrête 2 fois pour regarder les p'tits oiseaux. Enfin je franchis la ligne ou plutôt je la dépasse (la différence est notable). Bilan 3h56. Le tourisme, le shopping à pieds, le décalage horaire, la bouf pas vraiment adaptée ont eu raison du daron ! L'expression calamity daron était bien justifiée.

En revanche Norredine chapeau bas : 2h36, 78ème place. Le talent çà ne s'invente pas.

@+

Le daron

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