Les commandements

LES 10 COMMANDEMENTS DU SOUS-MARINIER
1. La priorité à celui qui nage, toujours tu laisseras
Ce qui oblige :
– de toujours laisser les murs accessibles si l’on est arrêté en bout de ligne pour permettre l’arrêt ou le virage du nageur qui arrive ;
– de gérer son départ du mur de telle façon à ne pas gêner un nageur qui s’arrête ou qui vire.
2. Ta droite, toujours tu serreras
Ce qui permet :
– de ne pas donner ou recevoir de coups (intéressant !) ;
– de se faire dépasser facilement.
3. Au milieu du couloir, toujours tu viveras
C’est-à-dire qu’il ne faut PAS rester à droite en arrivant au mur.
– Cela permet de ne pas couper la trajectoire du nageur qui vous suit quand vous vous poussez du mur, donc de ne pas lui rentrer dedans éventuellement ;
– Ce qui oblige à se déporter avant les bouchons rouges vers le milieu de la ligne d’eau.
4. Arrivé en retard, en cours de route l’entraînement tu prendras
Cela permet de ne pas semer la zizanie dans les lignes d’eau, de respecter ceux qui arrivent à l’heure…
5. Un délai de 5 secondes, avec le nageur qui part avant toi, toujours tu respecteras
Si toutefois je rattrape systématiquement celui qui me précède, je passe devant lui au prochain départ.
6. Cet écart de 5 secondes, jamais à le boucher tu ne chercheras
Cela permet de se concentrer sur ce qu’on fait, pas sur ce qui se passe autour de soi, transition toute trouvée avec le commandement qui suit.
7. Les consignes de l’entraîneur tu respecteras
L’entraînement est pensé et suit une progression planifiée : ne pas tenir compte des consignes mettra à mal la bonne réalisation des exercices, donc la progression.
8. Dès l’échauffement, à bloc jamais tu ne partiras
Entamer ses réserves dès l’échauffement, c’est compromettre la suite de la séance. Qui veut voyager loin…
A recouper avec les commandements n° 5 et 6.
9. Décrocher et enrouler les lignes, de temps à autre l’effort du feras
Les tâches ingrates, il vaut mieux les partager équitablement.
10. Aux brebis égarées, courtoisement ces 10 commandements tu rappelleras
 

LES 10 COMMANDEMENTS DU ROULEUR DE MANIVELLES
  1. Je maintiens constante la distance entre moi et le cycliste qui me précède, pour ne pas devoir ensuite accélérer pour le rejoindre (ceux qui sont derrière moi devront aussi accélérer pour réussir à me suivre). J’évite le plus possible d’utiliser les freins. En cas de besoin, j’arrête de pédaler et je me place à côté de la personne qui me précède.
  2. Je maintiens mon vélo sur une ligne droite, ou la plus rectiligne possible : c’est aussi celle du cycliste qui me précède. Il est plus sécuritaire, lorsqu’on roule en peloton, de passer dans les petits trous que de systématiquement essayer de les éviter : on prévient par un geste (doigt pointé vers le sol du côté du trou) ou par la voix pour prévenir le reste du groupe, et je relaie l’information si elle vient de devant.
  3. Je ne regarde pas directement la roue du cycliste qui me précède. Le danger ne vient pas de là, mais de plus loin (courbe, véhicule, dos-d’âne, trou, mouvement du groupe). Anticiper le danger c’est porter son regard loin devant. Une demi-longueur de roue : c’est la distance qui doit séparer ma roue avant de la roue arrière du cycliste qui me précède.
  4. Je ne dépasse pas mes limites. La limite qu’il ne faut pas dépasser, c’est celle de la perte de lucidité au paroxysme de l’effort, ce sont les dizaines de minutes supplémentaires que je m’impose en étant tenté de suivre les plus forts parce que je n’ai plus la force de rentrer à bonne allure.
  5. En plein effort, je ne me laisse pas distraire et je ne distraie pas les autres cyclistes. Rouler vite en paquet et profiter de l’aspiration demande une grande concentration. J’évite absolument d’utiliser la position du triathlète qui ne permet pas de réactivité au niveau du freinage.
  6. Lorsque je prends un relais, ce n’est pas à moi d’accélérer mais c’est celui que je relaie qui doit ralentir. Accélérer de quelques km/h, c’est obliger la file des cyclistes qui me suivent à s’étirer, avec le risque de lâcher les moins forts qui s’abritent derrière. Une fois mon relais passé, je rétrograde en queue de groupe en frôlant les équipiers. Je préviens le cycliste qui m’a relayé au moment où il doit reprendre la file qui remonte (en queue de groupe).
  7. Si je ne veux pas prendre de relais, je reste loin dans le groupe, pour ne pas gêner la rotation des files, et je signale à chaque cycliste qui descend qu’il ne doit pas s’attendre à ce que je prenne la file qui remonte (« vas-y »).
  8. En tête de peloton, j’ai toute la responsabilité du groupe. Je dois maintenir une vitesse régulière, indiquer clairement les virages et les arrêts, indiquer en pointant du doigt les trous ou les irrégularités de la route que j’évite de loin, j’indique d’un mouvement de la main qu’il faut se déporter en cas de danger latéral (voiture, piéton).
  9. Le vent est un ennemi sournois contre lequel il ne faut pas lutter trop énergiquement. En groupe, si le vent souffle nettement de face, les files montantes et descendantes sont rectilignes. Si le vent vient de travers, les files forment un éventail : la file descendante abrite la file montante. Le cycliste de tête se porte sur la gauche de la chaussée si le vent vient de la gauche et inversement si le vent vient de la droite. Moins on laisse le vent passer entre les vélos, plus on progresse rapidement.
  10. J’assure ma sécurité comme celle des autres: j’emporte avec moi de quoi réparer (chambres à air, démonte-pneus, pompe) et de quoi m’alimenter même sur les sorties courtes. Je préviens si je constate des difficultés parmi mes équipiers.


LES BONNES MANIÈRES DE L’ATHLÈTE EN PISTE
  1. Libérer le couloir n°1 (couloir intérieur)
Le couloir 1 est celui utilisé par les usagers de la piste à l’entraînement : le libérer le plus rapidement possible, et toujours regarder avant de le traverser. Attention aux discussions qui s’y éternisent parfois!
Ne pas faire son footing d’échauffement ou sa récupération dans ce couloir également : préférer les autres couloirs ou la pelouse
2. Organisation d’une séance
Effectuer les séries :
  • au couloir 1
  • en file indienne si possible (ou 2 côte à côte maximum)
  • en petit groupe (4, 5 personnes maximum)
 3. Dépassement d’un coureur
Celui qui double doit dépasser par la droite. Celui qui est doublé doit rester concentré, et ne pas s’occuper du dépassement. Il doit veiller à bien rester dans son couloir.
4. Respect et courtoisie
Les stades accessibles au public sont gracieusement mis à disposition par les municipalités. Ils n’ont rien de gratuits, les dégradations et l’entretien sont financés par des deniers publics.
Plusieurs associations peuvent bénéficier de l’accès à ces infrastructures dans les mêmes créneaux horaires : en plus de respecter les lieux, il est impératif de prendre garde à ne pas gêner la pratique des autres athlètes à l’entraînement, surtout s’ils sont extérieurs à son association.