le Celtman de Jean-Marie

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L’Ecosse, sa nature sauvage, sa tourbe humide, ses distilleries, ses jupettes et ses charmants autochtones, quelle exceptionnelle région.

1Allez, on remet ça, 2 ans après le Norsman en Norvège, rebelote. Même format, même organisation, même principe.

Un accompagnateur, un proche en excellente condition physique nous ravitaille pendant toute la partie vélo, sur une portion compliquée et difficile du parcours à pied. Cette année la mission revient à nouveau à Delphine ma fidèle et solide amie. Une infirmière habituée à évoluer en haute montagne, en spéléo ou en parapente.

2La région est très montagneuse entourée de nombreux Loch dans lesquels il n’est pas rare de croiser des phoques, des baleines et, on en parlera plus loin, des milliers de méduses.

Ici, ce sont les Highlands, climat rigoureux, pas plus de 15° depuis 2 jours. Nombreuses averses, brouillard omniprésent, humidité à 90% et vents violents rythment les journées.

Autre chose, chaque matin et chaque soir, des myriades de petits moucherons-moustiques viennent vous titiller, agacer, piquer et seul un ridicule chapeau moustiquaire semble efficace. Croyez-moi j’ai bien regretté de ne pas l’avoir acheté avant de quitter la civilisation.

 

Samedi 27 Juin, 3h du matin, le jour se lève.

Nous sommes bien au nord (latitude de l’Alaska) et les nuits sont très courtes (minuit/3H30). Pas aisé de dormir correctement cependant cette petite nuit fut de bonne qualité (merci à mon infusion « nuit calme »).

Encore ces satanés moustiques, le décor est planté. Les concurrents se regroupent dans la pénombre et en silence sur le parc à vélo. Il règne une tension palpable. Pas de sono, pas de pom-pom girl ni de fioritures, rien à voir avec notre Nice de l’an passé !

Perception de la puce et du tracker GPS, regroupement des affaires et derniers réglages, les gestes sont précis et tant répétés.

4h15.

Nous embarquons dans le bus. Pas de ferry pour moi cette année, je le laisse à mon ami Michel qui prépare LE NORSMAN dans 3 semaines. GO, GO, AYA AYA (Allez en norvégien) mon MICH.

L’ambiance est assez relâchée dans le bus où une chaleur à mourir nous dérange. La transition va être brutale en sortant de ce dernier. Nous échangeons de ce qui nous préoccupe le plus, la température de l’eau. Aucune idée de ce qui m’attend mais j’ai ouïe dire qu’elle serait à 11° et la distance raccourcie à 3.2Km. Cela ne m’effraie pas, avec mon groupe « Swim-Runner ENGADIN 2015 », nous nous sommes déjà fait de belles portions à 9° l’hiver dernier.

De plus, avant mon départ, je me suis entrainé avec et sans combinaison dans la « VIS ». C’est une rivière des Cévennes qui titre 14° fin juin.

Photos souvenirs, feux diaboliques, cornemuses et toujours ces moucherons voraces, nous avançons lentement dans le Loch entre algues et épais herbiers. Fichtre, elle est glacée ! Je suis un peu saisi aux aurores dans cet environnement hostile mais impatient d’en découdre.

5h00 Top départ, 215 partants.

Le trajet est un peu biscornu. 400 m droit devant, 600m à gauche de l’ile et 1.5 km tout droit. Changement Porte de la Chapelle, prendre une autre navette jusqu’à apercevoir la maison blanche là-bas au loin nichée sur la plage.

Bon et bien on va suivre les petits copains en espérant qu’ils ne se perdent pas. Je n’ai pas froid et je nage paisiblement sans que personne ne vienne me gêner ; Nous sommes peu c’est l’avantage.

Tiens, je cogne quelque chose. Ce n’est pas violent mais étrange tout de même et puis j’aperçois une forme blanchâtre et difforme au fond de l’eau. Encore une autre, et une autre plus entre deux eaux, maintenant je les vois très distinctement. Ce sont des méduses de plus en plus nombreuses et volumineuses. La sensation est très particulière et j’arrive parfois à prendre appui sur certaines d’entre elles. Un instant, j’ai frémis à la pensée de nager au travers d’un lac infesté de ces entités fantomatiques où l’homme n’a plus sa place dans ce monde perdu, terrifiant et… j’ai le droit d’avoir eu peur, NON ?

Bref, je salue mes copines inoffensives de voyage et sors de l’eau en 1h07. Comme en Norvège je suis juste à la moitié et pleinement satisfait, piètre nageur que je suis. (Je remercie et pense à Isabelle qui m’a suggéré d’aller nager un peu plus souvent tout au long de cette année.)

Le froid n’a pas eu raison de moi à part une mini crampounette au mollet gauche (attention les swin-runner !)

3Je remarque pendant la transition quelques nageurs en sale posture. L’eau, plus que les méduses a causé de sacrés dégâts. Certains sont transits de froid. Les médecins sur place nous surveillent de très très près pour avoir le droit de repartir. J’ai appris que 3 ou 4 personnes n’ont pu continuer la course hélas.

C’est parti pour « a long long day » 202 km et 2000m D+.

4Petit raidillon au départ pour se retrouver sur un beau revêtement très roulant. Nos « supports-crews » nous emboitent le pas. Ces derniers ont pour consigne de ne pas nous ravitailler et ainsi s’arrêter sur la route avant les 40/50 premiers km. En effet, la route est très étroite et un sacré bazar s’immisce dans la course causé par les voitures qui tentent de s’extirper derrière les bicyclettes (moi c’est un vélo qui va super vite !)

Ça roule bien quand même. Je double déjà pas mal de compétiteurs et note que les jambes répondent bien. Le profil de la route me sied à merveille. Je ne m’emballe pas pour autant et me discipline pour en garder un peu sous le pied. Le paysage est saisissant.

50ème km.

Delphine assure. Rappelez-vous nous sommes en territoire britannique, conduite à gauche et pour épicer un peu plus la difficulté volant à droite et boîte mécanique main gauche. Vous avez tout compris ? Une chance que mon vélo ne possède qu’un guidon !

Mais je suis confiant et ne me fais pas de souci pour elle. C’est une sacrée nana « all terrains » qui connaît bien son boulot sur ce genre de course.

Changement de bidons. On essaye de s’hydrater correctement malgré la pluie qui s’invite et la température qui n’excède pas 15°. Globalement je m’en sors pas mal avec les conditions météo. Le soleil fera même son apparition.

110ème Km

32.3 km/h de moyenne et tout va bien. Roulerais-je plus vite du côté gauche de la chaussée ? La route commence à s’élever sérieusement. Delphine m’annonce que je suis dans les 50 à ce moment de la course pendant qu’elle me sert un exquis gâteau de riz caramel.

Ça monte dur maintenant mais je gère bien et échange quelques mots avec un canadien, un russe, un espagnol (eh Vitto le voilà notre Ramirez !) Ola que tal ? On roule ensemble depuis une trentaine de km à se doubler les uns les autres. Le classement de la course semble bel et bien figé. Les forces en présence sont sensiblement les mêmes sauf que …

155ème km

Patatras et air de déjà vu au 3ème col en Norvège. Crampe cuisse droite puis à gauche extrêmement virulente et invalidante. Je m’arrête sur le bas-côté et m’inquiète sérieusement. Je masse, m’étire mais rien n’y fait. J’appelle Delph pour qu’elle me rejoigne rapidement mais elle n’entend pas la sonnerie vu qu’elle m’attend à l’extérieur du véhicule prête à me restaurer. Qu’à cela ne tienne méthode perso. Tout à droite (gros braquet) et étirements en danseuse. Cela fonctionne même si la douleur est très présente.

Je rejoins mon assistante et cette dernière m’ordonne d’avaler une banane séchée, de boire abondamment et surtout d’absorber quelque chose de salé. Grossière erreur d’approvisionnement je n’ai rien prévu de salé. Cela me servira de leçon pour mes prochaines longues courses. Je repars mais une vingtaine de participants m’a lâchement dépassé. Je m’affole un peu, il m’est indispensable d’effectuer une excellente partie vélo pour me mettre un peu à l’abri de la barrière horaire qui nous menace après le 1er segment CAP. (17km et 11h de course maxi)

Je continue toujours en danseuse mais sans kilt tout à droite et gros braquet (50/11). Vais-je payer ces grosses cuisses au moment de courir ? Je n’ai hélas pas le choix.

180ème km

Virage à droite et là, toute la violence de la mer du nord en pleine poire, 20km/h sur le plat. Cela commence à devenir très exigeant pour tout le monde. Les 22 km en plus de la distance ironman vont être une torture. Je lorgne mon compteur, 202km la distance prévue pour en finir mais non 204/207 je grogne, c’est interminable ! En danseuse, vent de face et gros braquet, je redoute de plus en plus la CAP.

208km (vérifiés avec mes comparses)

Nous y sommes, 7h28. J’avais espéré 7h. Il me reste à peu près 2h pour faire 17km de trail et atteindre le cut off, la barrière horaire qui nous permettra d’accéder à la montagne et au maillot bleu tant convoité.

74minutes de transition avec la 3 ou 2ème féminine entièrement nue (je me suis pas attardé n est ce pas !) Sac à dos obligatoire,veste/change/eau/nourriture/téléphone et first aid.

5Ça monte assez fort les 2 premiers km mais très vite cela se stabilise et devient plus plat. Je peux enfin m’exprimer sur ma spécialité. Je lève le nez et apprécie toujours plus l’époustouflant panorama. Je cours bien 12/12.5 km/h en sentier souvent boueux et malaisés. Je double 16 personnes dans le coulin pass. C’est bon ça !

6Calcul savant pendant la pédestre évolution je me rassure et me mets peu à peu à l’abri du white tee-shirt dont personne ne veut. Petite alerte crampe et grosse frayeur pour le reste de la mission. Mais cela disparait assez rapidement. Ça sera la dernière jusqu’à la fin de l’épreuve. Ne rien lâcher et persévérer. Je l’avoue, cela fait un peu plus de 10h que je malmène la mécanique, l’organisme commence à porter plainte.

Vite, vite, la barrière horaire. Je m’informe du temps et me rends compte que je peux lever le pied et me rapprocher tranquillement vers cette frontière qui approche délicieusement. Cependant cette fin de 1ère partie CAP ressemble dangereusement à une fin de course où l’on a fait les fonds de tiroir pour dégotter quelque menues énergies. Je franchis une dernière petite rivière et, les souliers tout crottés, atteints le poing levé et frissonnant de joie le fameux check-point.

10h38 de course

Avec tout ce que j’ai donné pendant le vélo et la CAP, ces 22 mn d’avance sont une marge relativement faible. Peu importe, j’y suis, encore faut-il terminer la course. Rien n’est encore gagné. Les autres triathlètes, moins chanceux, emprunteront un autre chemin beaucoup moins escarpé mais tout aussi exigeant et aussi long que la distance Ironman.

8Au pied de la colossale montagne qui se dresse face à nous, les médecins contrôlent et scrutent nos moindres réactions. Interdiction de monter là-haut si notre regard, notre attitude, notre équilibre trahit un état de fatigue avancé ou un quelconque manque de lucidité. Matériel obligatoire et fouille drastique. Un sherpa et quelques mules dans le coin ?

Après 4 mn d’arrêt imposé, je suis enfin autorisé à bondir dans cette nouvelle et redoutable ascension. C’est à cet instant précis que notre support doit nous accompagner et veiller sur nous durant les 15 prochains km. La forme physique de ce dernier prend alors tout son sens. Delphine jubile, elle est si expérimentée en haute montagne, c’est son terrain de jeu et elle montre une forme exceptionnelle malgré tout ce qu’elle a accompli depuis 3 heures du mat. Conduite, ravito, logistique, transitions. C’est aussi à cet instant qu’elle m’informe que l’organisation ne nous laisse qu’1h45 pour gravir les 850mD+ qui nous séparent d’un nouveau check point. Stupeur, encore une barrière horaire ? Nous n’en étions pas informés avant la course. Ce sont de grands tortionnaires, des névrosés de l’effort.9

J’apprendrais à l’issue de la grimpette qu’ils voulaient qu’on évite de trop trainer dans cette première étape montagneuse. Très contrarié et déjà extrêmement épuisé, je me hisse laborieusement sur un sol rocailleux où il faut lever chaque pas de moins en moins précis. Mon sac à dos pèse une tonne et je suspecte une grosse et alarmante fatigue. Je m’accroche, c’est insupportable, pénible.

Delph, professionnelle de santé, remarque tout de suite que j’assure un équilibre plus qu’incertain. Ma diction est confuse et phénomène étonnant, impossible d’articuler, je n’arrive plus à déglutir.

Vais-je rester planté là et laisser s’échapper ce T-shirt qui me coute tant depuis ce matin ? Alors mon staff médical sévit, m’empoigne, me rassure et me félicite en pointant du doigt le premier col à passer. Il est si proche mais si loin en même temps .Quelques équipes nous dépassent mais si peu en fait. Tout le monde semble à l’arrêt, tétanisé, abasourdi et si fragile.

10Mental, mental reviens à moi. Je me ressaisis et reprend la marche forcée. Enfin le 1er col qui nous amène au 1er sommet. La vue y est grandiose.

1H30 de montée et je peux présenter ma puce dans leur maudit appareil qui, par ses trois bips, sonne et signe finalement la vraie, l’ultime délivrance. Quelle joie, je suis euphorique et curieusement bien plus en forme, mes forces sont revenues, un vrai cabri pressé de poursuivre. Delphine me calme très vite, ce n’est pas fini !

Le tee-shirt bleu est certes dans l’escarcelle mais pas encore officiellement acquis. Il nous faut encore rallier l’arrivée. Tâche peu aisée parce qu’il faut se taper une dizaine de km avec des crêtes délicates à passer, un autre sommet, de belles descentes techniques et sans oublier le terrain rocheux et caillouteux.

11Une équipe de Montpellier (fief de ma partenaire) s’est jointe à nous et nous ne nous quitterons plus jusqu’à l’arrivée. Mon adversaire mais néanmoins ami est un sacré gaillard au palmarès impressionnant. Diagonale des fous, UTMB, marathon des sables, il a même fait une course en Amazonie, 63h sans dormir ! Ce genre d’extra-terrestre me fait penser à un ami, Aldo, mon doublard de rêve au swim-run , tu m’attendras hein mon Aldo ?

Quel plaisir de partager ces moments de convivialité au milieu de nulle part ! Ragaillardi on s’est même remis à courir sur ce parcours si peu balisé. A ce propos, très compliqué à suivre. Un vague chemin se distingue au loin et le seul repère certain est le coureur qui nous précède. Je vous laisse imaginer si le brouillard venait à rendre la visibilité totalement nulle. Je comprends le paquetage à porter. » Suivez la carte et utilisez votre boussole disaient-ils au briefing ». Par chance la météo est de notre côté.

Après avoir encore confirmé notre passage à deux autres check point, nous nous heurtons à 5 ou 6 personnes de l’organisation. Ils sont impressionnants. Talkie, baudrier, cordes d’escalade, matériel de survie et réa , casques. « C’est ici qu’il faut aller ». Je tourne la tête dans la direction qu’ils m indiquent et découvre avec horreur (j’aime bien exagérer mon vocabulaire) le … comment dirais-je ?

Ravins ?

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Abimes ?

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Piège en haute montagne ?

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Remake de Cliffhanger ? On a marché sur la lune ?

Et oui, il faut bien redescendre tout ce qu’on a gravit depuis plus de 3 heures.4 à 500 mètres de dénivelé sur une très courte distance

Procédure : chaque équipe doit être distant d’au moins 50 mètres pour ne pas se prendre les énormes pierres que le groupe plus en amont pourrait décrocher ou faire rouler en contre bas.

Fesses, mains bien râpées et dangers écartés, une longue et douce descente se profil maintenant jusqu’ à la prochaine étape. Nous pouvons difficilement courir mais le rythme reste tonique. Je manque de me fracasser quelques fois à ne pas assez regarder où je pose mes godillots. Pierres, roches, cailloux ne nous quittent pas et j’y laisserais un ongle d’orteil déjà bien abimé lors de mon précédent trail de 57 kms dans les Cévennes.14

La course nature est singulièrement un autre monde. A mes camarades Swim-runners , préparons-nous au pire !!

Enfin, la route, si accueillante, celle qui nous emmènera sur son confortable bitume (je n’ai jamais trouvé un asphalte aussi beau) pendant les 9 derniers km. Le temps de se rafraichir, d’abandonner notre fichu et lourd sac à dos et de revêtir le maillot de mon club de Sannois-Franconville. Je m’élance avec mon ami de cordée et sa jeune fille, si fière, qui veut l’accompagner jusqu’à l’arrivée. Nous prenons notre temps, s’échangeons nos impressions et surtout apprécions cet agréable et délicieux dénouement. Antoine, le support de mon ami trailer et Delphine récupèrent leur véhicule. Ils nous attendront au finish.

TORRIDON, tout petit village des Highlands perdu au fin fond du nord de l’Ecosse célèbre notre arrivée. Peu de monde, quelques applaudissements mais une ambiance, une atmosphère digne des plus belles fins de course, des plus grands triathlons, c’est très personnels, très enivrant. Delphine me serre fort contre elle, quelle joie de la retrouver. Elle a été si forte, exemplaire, pro, efficace. Tu brilles.

Nous sommes heureux et si chanceux de vivre de tels moments privilégiés entouré de nos proches, des gens qu’on aime. C’est ce qui fait la magie de ces fabuleuses courses. Il en reste une, du moins en Europe, le Swissman dans les Alpes suisse. J’essaierai d’être à la hauteur et d’étoffer ma petite collection de tee-shirt coloré. Noir-bleu-rouge .Rendez-vous en 2016 si je suis tiré au sort.

Dimanche, après une nuit salvatrice, en attendant la cérémonie des maillots et l’invitation à la grande soirée de l’excellente et admirable organisation du CELTMAN, l’heure est au bilan.

 

235 inscrits

215 au départ

155 à l’arrivée

87 passent le Cut off du Blue tee-shirt

65 eme mon classement

Respectivement 4ème (mon ami Joachim) et 5 eme français sur 16 compatriotes

Et Ramirez dans tout ça ? (c’est pour mon ami Vitto)

Il m’aura talonné toute la course, il est 67 eme à 10 mn le bougre, t’inquiet, il me rattrapera jamais  !!!!

JEAN-MARIE

TRIATHLON SANNOIS-FRANCONVILLE

27 JUIN 2015

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9 réflexions sur « le Celtman de Jean-Marie »

    1. Que dire devant une telle épreuve !!!
      Bravo félicitation superbe génial …
      Merci à toi Jean Marie de nous faire vivre des émotions pendant la course (quand on s’envoie des sms avec les potes du club pour savoir ou tu en es) et après la course avec ce compte rendu qui donne des frissons
      Merci pour tout ca et en plus dans la vie de tous les jours t’es une très belle personne !!
      Maintenant comme tu le dis place au swimrun qui devrait être pour toi une ballade sympa avec les copains !
      Pascal

  1. Tu es vraiment fort dans ces épreuves de dingue, j’avoue t’envier mais pas sur que je sois à la hauteur. En espérant que tu puisses tirer le ticket de la Swissman.

  2. Bravo Jean marie. Magnifique !
    Superbe récit qui nous fait vivre en direct les émotions intenses et incomparables liées à ce genre d’aventure ou l’on explore ses limites…

  3. Que dire à part que tu es un warrior .
    Ton texte est comme d’habitude excellent et ça donne
    Envie de faire cette course. Je suis fière de toi mon JM
    Bizźzzz
    Jmarie Bertres

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